vendredi 2 septembre 2011

Dépense inutile en tant de crise


Vous vous souviendrez sans doute, que durant la somnolence estivale, le gouvernement a décidé de changer sa politique en matière de sécurité routière.

Alors que l’alcool est toujours le premier facteur d’accident dans notre pays, on continue à remplir les caisses de l’état (qui en ont bien besoin) avec les radars routiers.

Des nouveaux systèmes ont été mis au point, tel ce radar qui sur une autoroute prend votre vitesse à un point A, puis quelques kilomètres plus loin la prend de nouveau à un point B et calcule ainsi votre vitesse moyenne.

Au début de l’été, le gouvernement a décidé de ne plus annoncé les radars. Devant la levée de bouclier des députés et des industriels du secteur des GPS, le gouvernement a décidé de remplacer les panneaux indicateurs de radars, par des radars pédagogiques.

Pour l'instant, ils ne font que remplacer les traditionnels panneaux métalliques annonçant la présence, quelques centaines de mètres plus loin, de radars fixes. Ce qui laisse les automobilistes circonspects. «On remplace des panneaux par des radars qui auront le même rôle, résume Laurent Hecquet, délégué général de 40 millions d'automobilistes. C'est une décision absurde!»

Et en plus, ces radars coutent 10.000 Euros ! Le gouvernement veut en installer 4.000 d’ici la fin de l’année, entièrement financés, nous dit-on par les amendes des automobilistes. On peut donc se demander de l’utilité d’une telle mesure. Y-aurait-il encore un contrat juteux entre le gouvernement et le fabriquant de ces radars pédagogiques à nos frais ?

Et encore faut-il que le radar soit bien adapté à la situation. La Moselle, qui s’est rapidement équipée de ces radars, a du en démonter deux cet été. Les radars en question ne pouvaient indiquer qu'une vitesse à deux chiffres (jusqu'à 99 km/h) alors qu'ils étaient placés le long d'une autoroute à l'entrée de Metz limitée à 130 km/h...