dimanche 5 février 2012

Nous ne valons plus rien…

Claude Guéant, le sinistre ministre de l’Intérieur, fait une fois de plus la polémique. Samedi, il a prononcé lors d’une réunion d'étudiants de droite, des phrases choquantes.

Il a tout d’abord appelé à « protéger notre civilisation », puis s’en prenant à la gauche, il a ajouté « Contrairement à ce que dit l'idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas ».

Argumentant que « Celles  (les civilisations) qui défendent l'humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient » et que « celles qui défendent la liberté, l'égalité et la fraternité, nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique ».

J’en conclu donc que notre civilisation qu’il souhaite protéger, n’est pourtant pas une des plus avancées. Petit rappel à l’ordre :
  • flicage d’internet
  • mise en place d’un fichier de carte d’identité électronique permettant de ficher tous les français
  • signature de ACTA
  • minorité des femmes dans les sphères politiques…

Si il y avait eu de telles mesures en 1940, les dirigeants Nazis auraient pu accomplir leurs sinistres desseins bien plus rapidement !

Nul doute que Guéant essaye de récupérer les électeurs de Marine Le Pen, qui se lance dans une bataille juridique pour essayer de changer le mode de parrainage des 500 signatures.

Sur ce point, d’ailleurs, le fait que les maires doivent donner leur parrainage de manière non-anonyme est parfaitement scandaleux.


Et après, on essaie de nous dire que nous vivons dans une grande démocratie…

4 commentaires:

Captainhaka a dit…

Un vrai poète ce Guéant !

Marc a dit…

C'est pathétique et ça ne trompe plus personne... on ne peut quand même pas faire ça à chaque fois!

Chat de Nuit a dit…

Et pourtant, il l'a fait...

La sorcière à la ville a dit…

Ha,ha,ha... j'ai une cousine de ton chat blanc méché si caractéristiquement... mon fils voulait l'appeler Adolphine, la pauvre... regarde bien mon avatar: la petite, au pieds de sa mère.